Haitian Mars Series : UNE SOLUTION POUR LES START-UPS
Les Série Mars II offre la bonne proposition de valeur pour DSI.
Questions et réponses avec Claude Roberge, président de Dynamic Safety International
Dynamic Safety International (DSI) est une entreprise canadienne qui conçoit et fabrique des équipements de protection du personnel pour l’environnement de travail. Une grande partie de ce qu’elle conçoit doit être certifiée selon les normes établies par la CSA au Canada et l’ANSI aux États-Unis. La société a récemment ajouté quatre nouvelles machines de moulage par injection haïtiennes de la série Mars II et l’équipement auxiliaire associé afin d’accroître sa production en interne.
La société est dirigée par le président Claude Roberge. Nous avons eu la chance de nous entretenir avec lui après la livraison des nouvelles machines Mars.
Décrivez-nous un peu l’historique de DSI.
DSI a été lancée en 2009 lorsque plusieurs autres fabricants de ce marché ont réduit leur présence dans l’industrie de l’équipement de protection du personnel. Cinq ans plus tard, nous avons des installations à Laval (Québec) et à Mississauga (Ontario), nous avons neuf gammes de produits et nous comptons 60 employés. Dans notre secteur, la rapidité de livraison est essentielle. Lorsqu’une commande est passée, elle est expédiée le jour même. Chaque année, nous lançons 15 à 20 nouveaux produits ou améliorons la conception de produits similaires sur le marché. Une fabrication de haute qualité est indispensable. Les équipements de protection du personnel concernent avant tout les personnes. Nous devons offrir à nos clients confort et ajustement. Par exemple, un casque de protection doit rester sur la tête de l’utilisateur, mais il doit être confortable. S’il ne l’est pas, le travailleur ne le portera pas. Il doit être léger et esthétique. DSI faisait appel à des mouleurs sous contrat pour fabriquer une partie de sa gamme de produits, mais j’ai toujours eu pour objectif d’internaliser le moulage. Nous avons connu une croissance de 30 % par an. Nous possédons l’outillage et le matériel d’essai. Après deux années très rentables, nous avons décidé de passer à l’étape suivante et d’exploiter nos propres moules.
Avez-vous pensé à acheter des machines d’occasion pour commencer ?
Je crois qu’il faut disposer de l’équipement le plus efficace et le plus performant possible. Pour moi, cela signifie qu’il doit être neuf. Si l’équipement est trop vieux pour le propriétaire précédent, il est trop vieux pour moi. Mais cela ne veut pas dire que le coût des machines de moulage n’était pas une préoccupation majeure pour nous. La flexibilité est indispensable.
Le mouleur à façon avec lequel nous travaillions avait nos moules en Mars haïtien. Lorsque nous avons décidé d’acheter de nouvelles machines, nous leur avons parlé de leur expérience. Ils ont eu beaucoup de succès avec les machines Haitian Mars et n’ont eu aucun problème à faire fonctionner nos moules. Dans ma précédente entreprise, nous avions 16 machines de moulage en service. Nous avons commencé avec des machines de fabrication allemande. La technologie était avancée, mais le coût des pièces détachées et des réparations était très élevé. Nous sommes ensuite passés aux machines de moulage japonaises lorsque ces fabricants sont arrivés à maturité. Aujourd’hui, l’heure est aux machines fabriquées en Chine. Il y a dix ans, je n’aurais pas envisagé de choisir une marque de machines à mouler chinoise, mais la fiabilité des machines haïtiennes est prévisible et leur technologie est à la pointe du progrès. Nous avons travaillé avec un consultant, Roger Biron, qui a supervisé le développement du projet, nous aidant à aménager la baie de machines et à choisir les fournisseurs. Comme nous l’avions prévu, les machines servo-hydrauliques Mars font tourner ces mêmes moules avec succès, reproduisant les mêmes résultats. Non seulement les cycles sont reproductibles, mais nous avons constaté que les machines Mars sont économes en énergie et qu’elles fonctionnent silencieusement. Nous les avons facilement intégrées à la robotique. Nous moulons des casques de sécurité et prévoyons de produire 300 000 chapeaux par équipe, par machine et par an, au niveau actuel de nos commandes.
Quel est l’avenir de DSI maintenant que vous avez commencé à mouler vos propres pièces ?
Le renforcement du dollar américain de 15 à 20 % nous ouvre les portes de l’exportation. Nous envisageons d’exporter vers l’Amérique du Sud. Notre capacité de production pour les seuls casques est de 600 000 unités par an. Nous savons que nous pouvons compter sur les machines Mars pour fonctionner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et produire des casques et des accessoires de sécurité de toutes sortes. Ces machines joueront un rôle important dans notre croissance.