La numérisation est l’avenir

Entretien avec Arnaud Joubert, PDG de Sorel Plastique

Depuis plus de 30 ans, SOREL Plastics développe et fabrique une large gamme de récipients en plastique pour l’industrie alimentaire.

Partenaire de fabricants de produits alimentaires et de confiserie renommés en France et en Europe, l’entreprise propose plus de 200 modèles standard dans sa gamme et offre en plus la production de formes exclusives. À l’automne 2018, la capacité de production a été triplée d’un seul coup – avec les solutions électriques de Zhafir.

Nous nous sommes entretenus avec Arnaud Joubert, PDG de Sorel Plastique, au sujet de la technologie d’entraînement du futur, des limites de l’économie circulaire et de la raison pour laquelle la série Zeres a été sélectionnée.

M. Joubert, jusqu’à présent, vous n’aviez que des machines hydrauliques en production, mais l’année dernière, vous avez commandé plusieurs machines électriques à Zhafir. Quel type d’entraînement préférez-vous : hydraulique, électrique ou, enfin, hybride ?

Joubert : « Dès que l’outil n’a pas besoin d’hydraulique, par exemple pour les carottes, donc pas d’huile, il n’y a plus que les concepts électriques pour nous. Bien que les solutions hybrides soient un bon compromis, elles deviennent de moins en moins importantes pour nous. »

Quelle est l’importance de sujets tels que l’industrie 4.0 ou les usines intelligentes pour votre entreprise ?

« La numérisation ne peut être arrêtée et je pense qu’elle représente l’avenir. Bien que nos clients ne s’attendent pas encore à ce que nous prenions des mesures dans ce domaine, dans la prochaine étape, nous intégrerons tous les périphériques et nous incorporerons nos machines dans un environnement MES. La connectivité des machines est donc indispensable. Le concept ouvert de Zhafir nous offre une grande flexibilité dans le choix d’un système MES. Nous trouvons cela très progressif et convivial ».

Faites-vous partie de l’économie circulaire ?

« La gestion du recyclage n’est pas une question urgente pour nos produits, car la plupart d’entre eux sont des articles réutilisables. Nous nous efforçons d’utiliser une proportion élevée et stable de matériaux recyclés, mais pas dans le secteur alimentaire. Les réglementations alimentaires strictes limitent notre utilisation dans ce domaine.

Produisez-vous également avec des matériaux recyclés ?

« Nous ne sommes autorisés à utiliser qu’un maximum de 15 % de matériaux recyclés. Comme nous n’avons pratiquement pas de déchets, nous ne pouvons même pas couvrir ces 15 % avec nos propres déchets. Et malheureusement, les matériaux recyclés achetés sont toujours plus chers que les matériaux d’origine. L’incitation à utiliser des matériaux recyclés est encore très faible. Il faut que cela change. L’Association de l’Emballage a essayé d’inclure l’industrie du recyclage dans les réglementations et d’étendre la réglementation des 15 pour cent. Jusqu’à présent, cela n’a donné aucun résultat.

Comment êtes-vous organisé dans la production ?

« Nous utilisons 20 machines de moulage par injection, cinq jours par semaine, 24 heures sur 24. Nous fabriquons principalement des pièces d’emballage réutilisables pour l’industrie alimentaire, avec des cycles d’environ 4 secondes. Chaque application est réalisée avec la technologie IML et est prélevée par des robots. Nous ne traitons que du PP répondant aux exigences de l’industrie alimentaire et consommons ainsi environ 1 200 tonnes par an ».

Quelles sont les raisons qui ont motivé le choix des Zeres de Zhafir ?

 » En 2018, nous avons pris la décision d’augmenter considérablement notre potentiel afin d’être durablement compétitifs. Zhafir nous a facilité la tâche. Les faibles coûts d’acquisition, la consultation et le service en France, l’injection électrique et la stabilité du processus qui en découle, ainsi que les économies d’énergie à grande échelle …. Si vous passez de sept à vingt machines en une seule étape, chacun de ces arguments parle de lui-même.